Vitrail n° 21, panneau 11

Le repas des noces de Julien avec la veuve de son ancien maître.

Il est à table avec sa femme, un valet les sert et un jongleur joue de la vièle piriforme.

 

 

La longueur de l'archet confirme avec celui du vitrail n° 35 et la peinture sud-ouest du narthex que les archets étaient assez longs.

 

Il y a de grandes analogies avec le vitrail de la cathédrale de Rouen où n'apparaît pas le repas des noces. Cela laisse à penser qu'il s'agit du même groupe d'artistes verriers.

Pour le chanoine Delaporte, il n'y a pas de doute : c'est le même artiste que le vitrail de Saint-Jacques le Majeur (vitrail n° 5)

 

 

 

 

Comme très souvent dans les vitraux, les détails organologiques sont difficiles à observer.

Si l'on voit très bien 5 points figurant les chevilles, il est difficile de compter les cordes : 2 ou 3 ?

 


 

La légende de Saint-Julien l'Hospitalier est inspiré de la Légende dorée de Jacques de Voragine (1225/1230-1298). Il y a plusieurs Julien : l'évêque du Mans, un noble d'Auvergne, un frère de Saint-Jules, Julien l'apostat et enfin celui du vitrail qui tuera son père et sa mère.

Flaubert écrivit une nouvelle : "La légende de Saint Julien l'hospitalier" qui garde le mythe freudien mais développe beaucoup plus l'histoire.

 

Ce vitrail a été restauré en 1923 (atelier Lorin) et en 2003.

 

Saint-Julien l'Hospitalier

vitrail n° 21

1215-1240

 

St-Julien-21.jpg

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